Hiver 2009-2010 Ose sans culpabilité t’éclairer de ta seule lumière intérieure
MISE A FEU
FEUX D’HIVER 2009-2010
Repos sans culpabilité et intériorisation |
Ose éteindre tes lumières extérieures et t’éclairer de ta seule lumière intérieure
Wage es Deine äusseren Lichter zu löschen, und Dich von Deinem einzigen inneren Licht erleuchten zu lassen.
BURN-IN en parole, Centre Ste-Ursule Fribourg, le 6 janvier 2010,
- Accueil
- Échanges sur le repos sans culpabilité
- Exercices pour diminuer la culpabilité dans le repos
- Échanges sur les expériences vécues d’intériorité
- Forces intérieures rassemblées pour vivre l’hiver
- Abraço
BURN-IN sans parole :
Marche en silence vers les ruines du château d’Illens et rencontres non verbales autour d’un feu de bois, dans la soirée du 15 janvier 2010.
- Accueil et départ
- Vivre le repos sans culpabilité dans la cour du feu-château d’Illens
- Descendre au pied de la falaise et s’intérioriser autour d’un feu de bois près de la Sarine
- Revenir à la civilisation, rechargé de son feu
- Abraço
FLAMMES
BURN-IN®
Résonances de nos partages en salle
A moment particulier de la journée
Réapprends à t’écouter
A CE qui a envie de vivre
Par toi aujourd’hui
Décide de Te respecter
Et tiens tes engagements vis-à-vis de toi-même :
Méditation, exercices, lectures
Mets la barre à 10
Et accepte-toi, ici et maintenant à 5
Pour grimper l’échelle et toucher le Ciel
Il ne faut pas des « il faut »
Mais juste goûter
Puis te nourrir de ton envie
En Vie
Le paradoxe :
Fais plus en faisant moins
Et ne tombe pas dans le piège
De l’activisme
Pour ne pas t’épuiser
Donne, mais à partir de
La Source
Enfer ou paradis ?
Mêmes ingrédients
Autres attitudes :
Travail épuisant ou
Donner tout en recevant
Décorations créatives
Table familiale joyeuse
Tradition perpétuée :
Cadeaux de la Vie !
Clin d’œil furtif avec ton enfant
Clin d’œil du Feu !
-.-
AUX RUINES D’ ILLENS
Silence !…
Odeurs de la ferme
Ma guêtre rouge, rebelle
Le petit feu apaisant
De ma lanterne,
Allumée par vos soins.
Nuit brouillée de brouillard
S’enfoncer dans le chemin creux
Au rythme étrange
Des cris dans la nuit
D’un animal au loin,
Comme un appel à la prière
Dès l’entrée de la cour du château
Noble colonne de lanternes
Bercée par la rivière
Qui jase en continu
Tout au fond du ravin
Les pleins et les déliés
Des arabesques sur le mur du château.
La course – poursuite et les haltes
Des grands faisceaux arrondis
Comme des halos de lune farceurs
Repos de cimetière
Face aux œuvres en ruine
De nos ancêtres :
Sculptures effritées au dessus de la porte d’entrée
Et fenêtres béantes sur la nuit
Table surréaliste
Dégagée de neige en son milieu.
Moult grimaces de maquillage
Pour atteindre ce moment délicieux
Du repos dans les yeux de l’autre
A la lumière paisible des lanternes
Le clavecin fait fi
Du cercle de danse damé
Et nous donne pleine liberté
Pour nous éclater.
Une ombre glisse
D’arbre en arbre.
Lente descente vers l’intérieur
Plus dur en dedans qu’en dehors.
Contact étroit avec son pied
Tâtant le biscuit de glace
Qui craque
Sous la couche de crème enneigée
Soupir d’aise
Au bord de l’eau
Emerveillement
Enraciné au sol
Et empli du gazouillis chantant
Du courant
Deux pieux équarris :
Petit « pont » de bois
A traverser au pas glissé
Avant d’atteindre
Notre coin d’intimité
A la lumière du flambeau,
Délestés de nos sacs
Rejoindre notre « finistère »
Où délicieusement
Le temps s’arrête
Notre feu de bivouac
Poussif à l’image de mon feu intérieur
Enfin emplit nos sens
Avivé par notre ronde improvisée
De chalumeaux soufflés.
La main souple et élégante d’Yvette
Danse avec les flammes
Nos danses, de féminine à viril
De chute en cheminée du Père Noël charmé
Au feu de l’enfant brillant en nous
Et à l’Un partout.
Cardamome, gingembre
Et autres saveurs magiques
Partagés en toute simplicité.
Et au diable les directives anti-grippes !
Apaisé et joyeux,
Je ne puis m’empêcher
Fixant le feu
D’exprimer en mots ma reconnaissance
A Vous, mes chères co-aventurières
Imprégnés de l’odeur du feu
Des souliers jusqu’au bonnet
Nos murmures timides
Préparent les trompettes
Qui sonnent le départ
Sylvestre résonance
Rythmant la montée silencieuse
Des chants de gratitude
De chacun de nous
Et en précieux extra
Les rires communicatifs de Bettina
Se hisser hors de la forêt
Atteindre le plat du pré
Faire un dernier 360 degrés
Pour s’emplir encore de l’Esprit
Et retarder quelque peu
Le moment de rejoindre la civilisation
Et son antenne rouge
Qui clignote là-haut !
En petit cercle
Se tenir les épaules.
Les yeux fermés
Respirer à l’unisson :
Moment fort de MERCIs
Mis en mots par les lèvres de Dan
À la nuit, au vent, au froid, à Nous
Merci à Nous 4
Pour ces 4 heures
De sérénité
Hors du temps.
Merci à la Vie
Du Feu
Qui est en
Nous
Josy